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88 ARTISTES PARISIENS DU
dedans ce royaume de France, mesmes ceulx qu'il pouroit acquerir hors icelluy,' sans que les heritiers dud. futur espoux y puissent pretendre aulcune chose, desquelz biens dès à present, aud. cas, led. futur espoux faict, par ces presentes et en faveur dud., futur mariage, don irrévocable à lad. future espouze.....Faict et passé en l'hostel dud.
Cornille Adriane, cy devant declaré, après mydy, l'an 1602, le i7eme jour de may. Et ont toutes les partyes signé la minutte des presentes, avec lesd, notaires soubzsignez, qui est demeurée vers et en la possession de Desnotz, l'un d'iceulx. Signé: Bourdereau et Desnotz.
Suit, à la date du 18 août 16 o 2 „ la quittance de la somme de 166 écus 4 o sols, apportée en mariage à Julien De Coustre par Anne Adrienne.
Puis vient l'insinuation en date du 13 septembre 1602. — (Arch. nat., Y 141, fol. 189.)
135. — Gomart van «en Dries, peintre. — 2 décembre 1 602.
Donation mutuelle de Gomart Van ,den Dries, peintre en l'hôpital de la Trinité'", demeurant à Paris, rue Darnetal, et de Madeleine Sadeler, sa femme.
Gomart Van den Dries a signé au contrat, et sa femme déclare ne savoir écrire ni signer. '
Insinué au Châtelet, le 4 décembre 1602, apporté par M" Lamy, avocat en Parlement, procureur de Gomart Van den Dries. — (Arch, nat., Y 141, fol. 287).
Christophe Labbé, maître peintre.
Ce peintre fort oublié, bu même tout à fait'inconnu, figure cependant dains Léon de Laborde.
''I D'après cet acte lin cours dé dessin aurait été installé d que l'hôpital de laTrinité recevait des orphelins et ieur appi de tapisserie dans la maison de ia Trinité.
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XVP ET DU XVIIe SIECLE.
Le savant auteur dè Ia Renaissance (I, 4g5) a relevé,
.dans les Comptes des Bâtiments de i56o-i56i, un curieux article désignant cet artiste . comme ayant lavé, nettoyé, réparé et redoré dans certaines parties un tableau des Trois Vertus, décorant une des chambres du Palais de Justice. Le compte
• entre dans de grands détails sur la restauration de cette vieille peinture.
Les donations pieuses inscrites ici sont de peu d'importance, car le testateur se trouvait,dans une situation de fortune assez modeste. D'ailleurs, il
' ne laisse qu'un héritier, son fils Philippe, peintre comme lui, marié à Perrette Bouquillon. En dictant
' ses dernières volontés, Labbé se dit âgé de soixante-quatorze ans; sa naissance remonte donc à 15 29, et on peut fixer sa mort à cette année i6o3 où il se jugeait assez malade pour ne pas remettre davantage le soin de prendre ses dispositions suprêmes.
136. — Testament de Christophe Labbé, maître peintre à Paris. — 2 3 mai 16 o 3.
In nomine Domini Amen. Au nom de la glorieuse et incompréhensible Trinité, Père, Filz et Sainct Esprit, ung Dieu en trois personnes, je Christophle Labbé, aagé de soixante, et quatorze ans ou environ, maitre paintre à Paris, estant en mon lit et maison, malladde de corps, sain toutesfois de mon entendement, en la parroisse S' André-des-Arcs, à Paris, plus tost que tart, et ce pendant que mon Dieu de sa grâce me donne jugement et raison, et me souvenant comme humain estre subject à la mort, laquelle est certaine et rien plus incertain que l'heure d'icelle, ay ordonné ce
mien present testament............'. .
Je demande aussy comme chrestien et catholicque que mon corps soict inhumé au cimetière Sainct-André-des-Arcs', au lieu le plus prest où deffunte ma femme a esté inhumée. Je desire aussy, veult et entend que mes obsecques et funerailles soient faictes en Jans ia Trinité, ce qui s'explique tout naturellement par ce fait nait des métiers. On sait qu'Henri II avait installé un atelier
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